💧 NAPPES D'EAU SOUTERRAINE : une situation très satisfaisante
La situation des nappes continue de s'améliorer selon la dernière publication du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), au 1er janvier 2024.
En France :
plus de la moitié des niveaux se trouvent au-dessus des normales mensuelles
situation plus critique sur le couloir Rhône-Saône et au Sud de l'Alsace qui les niveaux restent bas malgré leur hausse. Même situation sur le pourtour méditerranéen, mais avec des niveaux stables.
les régions de Perpignan et Carcassonne affichent des niveaux inquiétants, très bas, en raison de pluies insuffisantes pour compenser les déficits accumulés depuis 2022
Dans le département de l’Allier :
・ Attention, il s’agit ici de « zoomer » sur le département et les régions voisines, un même ensemble de nappes pouvant plus ou moins s’étendre aux départements voisins. L’analyse doit rester générale et ne pas se limiter qu’au département.
les niveaux d’eau en nappes souterraines de Montagne Bourbonnaise sont modérément hauts
les nappes présentes sur une large moitié Ouest du département, et s’étendant sur la Chaîne des Puys et le Limousin affichent des niveaux d’eau modérément hauts
les nappes encadrant le Val d’Allier et quelque peu le Val de Cher montrent quant à elles des niveaux normaux, autour de la moyenne
Pour plus d'informations concernant les types de nappes, consulter le bas de cet article (décembre 2023) : https://risques03.blogspot.com/2023/12/blog-post_15.html
Les tendances saisonnières dans et autour du département de l'Allier montrent toujours une fin d'hiver, voire même un début de printemps, doux et humides. La situation des nappes pourrait continuer de s'améliorer, mais plus lentement, avant la sortie en dormance hivernale des végétaux. Il s'agit ici d'une tendance, donc d'un scénario le plus probable. La situation peut également se dégrader si la pluviométrie n'est pas suffisante. Dans tous les cas, la saison estivale 2024 débutera dans de bien meilleures conditions que celles de 2023 et de 2022, où les risques de sècheresses estivales étaient déjà accrus en fin d'hiver et au printemps.
Bonne fin d'après-midi !
Charly